Le mal de Pott : à propos de 15 cas - 31/01/18
Resumen |
Introduction |
Le mal de Pott qui représente 50 % des localisations ostéoarticulaires de la tuberculose et dont la frequence a nettement diminué depuis l’application du programme de lutte contre la tuberculose, constitue encore un problème de santé publique en Algérie.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective d’une série de 15 patients colliges entre janvier 2011 et 2015, au service de lutte contre la tuberculose des maladies respiratoires, 5-Juillet, Babezzouar, Alger.
Résultats |
Une nette prédominance féminine a été notée (11 femmes et 4 hommes). L’âge moyen était de 50 ans. L'ssociation à des maladies chroniques (terrain) était présente chez la moitié des patients et à une tuberculose autre forme chez 4 patients. La clinique était dominée par les douleurs rachidiennes chez la majorité des patients (10), des complications neurlogiques (signes de compression médullaires) chez 3 patients et des signes généraux isolés faits d’une altération de l’état général, fièvre et amaigrissement chez 2 patients. L’IDR à la tuberculine était positive chez la moitié des patients. L’IRM demandée chez tous nos patients montrait la prédominance de la l’atteinte lombaire suivie par la dorsale. Le diagnostic de histologique certitude à été posé chez seulement 2 patients et était surtout basé sur les données épidemiologiques cliniques biologiques et surtout radiologiques (IRM). Tous nos patients ont bénéficié un d’un traitement antibacillaire d’une durée moyenne de 12 mois associé à une immobilisation du foyet Pottique. La laminectomie a été pratiquée chez 2 patients. L’évolution vers la régression de la collection et l’installation de séquelles était la règle chez tous nos patients avec récupération totale chez 12 patients et partielle chez 3 patients, dans un délai variable allant de 6 à 18 mois.
Conclusion |
À travers cette étude, nous avons illustré les aspects cliniques radiologiques et évolutifs de la tuberculose vertébrale, tout en soulignant le rôle de l’IRM dans l’apport diagnostique et du traitement médical d’au moins 9 mois pouvant à lui seul guérir la maladie, sauf dans le cas de complication où un traitement chirurgical apporte un meilleur pronostic fonctionnel.
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